SCANDINAVIE 2022
1er Avril
Non ce n'est pas un poisson, mais j'ai confectionné une jupette pour ZITA.: :
Elle va permettre de gagner quelques degrés dans le lit lors des journées froides et humides que nous risquons de rencontrer en Norvège en juin.
Et comme ce weekend est très froid, j'ai passé deux nuits dans le 4x4 pour tester mon montage.
C'est validé, Photos à l'appui!
Le 4 avril,
Le parcours est figé:
Pour moi: France, Allemagne, (Ferry) Suède et Stockholm où Sylvie me rejoindra
Pour nous deux: Suède puis Norvège jusqu'à Trondheim. Nous voulions monter plus au Nord, jusqu'au Cap du même nom, mais c'est beaucoup de km et nous voulons profiter de jours Open pour faire du canoë et des rando à pieds.
Sylvie repartira d'Oslo et je rentrerai par le Danemark, Allemagne et France.
En gros, près de 6500 kms.
Le 15 mai,
Pour mon anniversaire, belle maman m’a offert un four pliant Coleman.
En voici la vidéo:
Merci pour ce beau cadeau qui sera bien utile.
Le 28 mai, Corancez > Audun le Roman, 394 km, 259€
Départ retardé d'une demi-heure car au moment de fermer ma porte, j'ai attrapé le vide poche de portière et un rivet à lâché. Donc dépose de l'habillage, pose d'un premier rivet qui n'a pas tenu. Pose d'un plus grand à la place, remontage de l'habillage de porte, de la poignée, de la manivelle de vitre et hop, enfin prêt pour le départ.
Route tranquille en évitant Paris, par la Francilienne et les petites départementales, ce qui me permet de ne pas dépasser 90 km/h et de ne pas trop consommer de sans plomb.
J'ai fait le plein des 2 réservoirs en quittant Chartres, 147 € et il en manquait dans le réservoir auxiliaire!
Je roule donc jusqu'à midi trente et trouve un chemin du côté de Fontenay Tressigny pour déjeuner.
En repartant, je m'engage tout de suite sur la N4 qui offre peu de sorties pour se poser.
Un peu avant Verdun je rentre dans le village de l’Épine et voit au milieu de la rue cette superbe église. Ça valait la photo!
Arrivé près de Verdun, je passe au monument de la Voie Sacrée où durant la première guerre une noria de camions à ravitailler le front à raison d'un camion toutes les 5 à 12 secondes, 24 h / 24. Jusqu'à 10000 camions ont été engagés pour ça, avec cantonniers en 24/24 etc... Impressionnant !
Je pousse jusqu'à Audun le Roman en passant par Étain. Les villes sont pauvres et à une fenêtre flottait le drapeau Russe.
Je trouve un coin dans les champs pour bivouquer à la sortie en la ville.
J'ouvre le cubi de Chinon pour l'apéro et rédige le blog.
Bonne soirée, pour moi ce sera côté et porc marinée et salade du jardin.
Le 29 mai, Audun le Roman > Höxter (D) 510 kms, 143 € de SP E10.
C'est la fête des mères.
Bon, cette nuit ce n'était pas la fête car je me suis réveillé avec les pieds glacés. Il faisait 4° dehors et 6° dedans et comme j'étais pieds nous en sandales le soir, je ne me suis pas réchauffé.
Après m'être frotté les petons l'un contre l'autre, ça les a un peu tempérés et je me suis rendormi en pensant à la bouillotte que je mettrais ce soir.
Petit déjeuner dans le 4x4 puis départ tranquille. Je roule à 90 max voir 80 pour économiser l'essence.
En route, à Trier, je trouve vers la pause café une boulangerie qui sert du café. J'en commande un avec une grosse part de gâteau aux pommes. Je prends 2 petits pains pour ce soir et demain matin et je déguste mon breuvage en regardant les clients entrer. Pas plus de 2 personnes dans la boutique! Covid ?
En sortant je vois un carosse et pierre taillée qui illustre l'ancienne malle postale. C'est bien on peut s’assoir dedans.
En route pour le nord-est. La route est sinueuse et fait le bonheur de nombreux motards.
Le temps est mitigé, soleil et petite pluie. La température reste autour de 12 °.
A midi je passe devant un chemin qui me paraît bien pour me poser, mais sur les routes allemandes pas moyen de tourner, il faut continuer pour trouver une ”vraie” bifurcation et y faire demi tour. Je reviens m'installer à flan de colline et déjeune debout à l'arrière, au soleil et à l'abri du vent.
La pluie me rejoint quand je profite d'un peu de chaleur après avoir rangé les affaires. Le temps de fermer les portes et de monter dans Zita.
Je repars n'ayant rien d'autre à faire et rejoint Höxter dans l'après-midi. En cours de route je vois des tracteurs tirant des caravanes, j’en avait déjà vus ce matin. Une concentration de paysans ?? La ville est en plein travaux et il est impossible d'y circuler. En plus le GPS voulait me faire passer dans un tunnel d’1,90m de haut !! Je me gare devant la gare et pars à pieds visiter un peu. Il y a de magnifiques maisons anciennes.
Retour au 4x4 pour aller vers une série d'étangs situes au nord de la ville afin de trouver un coin pour passer la nuit.
Pas d'accès possible en véhicule. Tout pour les vélos. Je regarde sur la tablette les étangs situés au sud, près desquels je suis passé en arrivant. Je vois des tentes des camping. Coll, j'y vais. Désespoir, ce sont des emplacements privés pour les pécheurs. Je regarde mon appli de bivouac, il y a une proposition sur le parking de l’abbaye. Demi tour et je retracera la ville. Arrivé là, le parking est le long de la route et sans commodité. C'est bien pour un camping car traditionnel mais pas pour moi.
Je mets ma prochaine destination dans le GPS et roule tranquillement pour trouver un coin où m'installer.
Vers 18h00, je trouve enfin un chemin qui est sans issue au bout de champs.
Je suis assez près de la route mais abrité derrière des arbres.
Ce sera un peu bruyant mais j'en ai marre pour aujourd'hui.
A demain.
Le 30 mai, Höxter > Rostock, 387 km, 139€ de SP.
Il a plu cette nuit, ça m'a réveillé mais je n'ai pas regardé l'heure.
Debout vers 6h30, il fait presque beau, je prépare mon petit déjeuner et le prends à l'intérieur. Il ne fait que 7° dehors.
Hier soir j'ai quand même pris ma douche et fait une bouillotte. J'avais même mis un peu de chauffage pour rentrer dans le 4x4 après la douche!
Aujourd'hui je me suis arrêté à Hildesheim pour voir le fameux rosier millénaire et visiter la cathédrale.
Je suis arrivé à 8h45 et un prêtre qui rentrait dans la cathédrale m’à demandé ce que je cherchais. Quand je lui ai dit, il m'a indiqué que ça n'ouvrait qu'à 10h00.
Je suis allé faire un tour en ville, et prendre un café avec un gâteau au chocolat. C’était une énorme truffe, bien grasse et parfumée au kirsch. Elle m'a coupé l'appétit jusqu'au début de l’après-midi.
À 10h00 je retourne à la cathédrale et le rosier se situe dans le cloître.
Bon, pas très beau, un simple églantier vieux de 400 ans.
Un tour rapide dans la cathédrale à l'intérieur refait à neuf, tout en pierre blanche, sans vitraux. Bref le style froid des protestants.
Je quitte cette ville pour reprendre la route qui sera longue et sans intérêt.
Quelques courses dans un REWE qui est dans le style LIDL. Yaourts, concombres, tomates et pêches. En sortant de cette petite ville, je vois un point de vidange camping car et m'y arrête pour faire le plein d'eau. Je déroule mon tuyau, le raccorde et cherche une pièce d'un euro pour enclencher le système. Et zut je n'en ai pas et il neprend que ça. Je remballe et repars .
Plus de 100 kms plus tard, je fais une pause sur une aire d'autoroute et je retrouve un bout du raccord qui est resté posé sur le marche pied. Et on ne dira plus que j'ai une conduite brutale !!!
J'arrive enfin à Rostock où il fait un temps breton. Ils ont confondus avec Roscoff ....
Je fait le tour de la ville et rejoins le point de bivouac .
Il est envahi de camping car. Un espagnol et le reste des locaux.
Je prends la dernière place libre, au bord de la rivière et masque la vue à un très gros camping car. Mais lui il ne grimpe pas partout !
Vue du bord de la rivière, super....
Une petite balade au bord de l'eau et retour à l'arrière de Zita pour rédiger cet article face à Rostock sur l’autre rive.
Je vais rentrer pour transférer les photos et prendre un thé, je caille.
Demain je vais visiter la ville.
Le 31 mai, Rostock > Sassnitz, 165 kms, pas d'essence.
La nuit a été bonne, pas de bruit même si par prudence j'avais mis les bouchons d'oreilles. Il n'a pas fait trop froid, j'avais 9° à l'intérieur.
Réveil avec un ciel bleu et le soleil qui tente de se lever tout doucement. Je traîne un peu et me lève vers 6h15. Petit déjeuner en regardant le fleuve et un bateau qui passe.
Je trouve un drôle de goût à ma baguette achetée hier. Cest du pain aux oignons! Avec le miel et le thé ça passe quand même. Voilà ce qui arrive quand on ne maîtrise pas la langue. Je range le 4x4 et ferme tout pour partir vers le centre de Rostck qui est à 13 kms. Je suis sur l'autre rive.
A 1km du centre je trouve un parking, payant comme partout, sauf qu'aucun des 2 paramètres n'accepte ma carte. Je ne suis pas le seul dans ce cas mais je n'ai pas assez de pièces, 8 euros pour la journée. Je repars vers un autre parking sur le port. Idem et ici il n'y a même pas de lecteur de carte. Mais il y a un QR code qui me permet d'ouvrir une appli et de payer avec Paypal. Comme ça fait longtemps que je ne l'ai pas utilisé il faut que je saisisse ma nouvelle carte de crédit et que je valide un paiement de zéro euro pour confirmer avec ma banque. 10 minutes plus tard, je pouvais enfin aller visiterl a ville.
L'office de tourisme n’ouvrant qu'à 10h00, je me balade et prends un café + gâteau meilleur et plus léger que celui d'hier.
La ville qui a été partiellement détruite lors de la 2ème guerre est étonnante avec un mélange hétéroclite de styles et d'âges de constructions.
Il reste un bout des anciennes fortifications.
La cathédrale se visite moyennant 3 €. Comme j'ai déjà payé 60 centimes pour pisser, je vais voir ailleurs. C'est cool je trouve des hamacs géants.
C'est pas trop confortable...
À l'office de tourisme, la préposée m'a donné un plan de la ville et à la question, qu'est ce qu'il y a à voir, elle m'a montré les numéros sur le plan et en le retournant m'a montré les commentaires pour chaque numéro. Fastoche comme boulot!
Après avoir bien marché et grignoté un casse croûte, je me suis arrêté pour acheter un gilet à capuche bien chaud. Le temps ne cesse de changer. Je découvre une moto bien protégée, j'ai l'air ridicule avec mon simple bloque-disque
Bon depuis que je l'ai dans les bras on creve de chaleur. C'est un gilet sortilège !!!
Je passe aussi devant la brasserie de la ville qui fait la ”Rostocker”.
Retour au parking où je me débarrasse du gilet pour aller voir un vieux gréement, 3 mâts de 28m de haut, 46 m de long.
Un gars grimpe dans la mature.
Ensuite je quitte Rostock après avoir validé mon parking. 4 € seulement. C'est plus chiant à faire la première fois avec le téléphone mais ça rapporte.
Direction Sassnitz à 2 heures de route. Je vais faire un tour dans la ville qui est une citée balnéaire. Enfin je crois car il y a des magasins de palmes, bouées et serviettes, mais ne comptez pas sur moi pour aller me baigner...
Ensuite je rejoint le port des ferries qui est à 4 km en repérage pour demain matin. Il faut que j'y sois à 7h00.
Et puis l'instant magique du vagabond, où vais je dormir. Il y a bien sûr mon appli un coin à 45 kms, c'est loin. En scrutant la carte sur la tablette je découvre un étang qui pourrait faire l'affaire. J'y arrive et découvre un petit parking connu que des locaux qui viennent courir ou se balader autour de l'étang, c'est une réserve ornithologique et des cormorans noirs y nichent sur des arbres morts. Ça fait un bruit qui mélangerait cour de maternelle et mare aux grenouilles.
J'ai essayé d'enregistrer mais c'est pas top avec le portable.
Retour au parking où il y a maintenant plein de voitures. C'est vrai qu'ici les gens quittent le boulot de bonne heure ce qui laisse des loisirs pour la fin d'après-midi.
Je ne déplie rien avant 18h30. J'attends que ça se vide.
Le 1er juin, Sassnitz > Karlskrona, 280 km, 130 € de SP.
Ce matin je suis réveillé de très bonne heure. J'avais mis mon réveil mais aussi laissé le son sur le téléphone et vers 4h00, un email à dû arriver et le bipbip m'a réveillé. Je me suis rendormi dans les piallements des oiseaux qui s'en donnaient à cœur-joie !
Petit déjeuner à 6h00 et à 40 je quittait mon bivouac pour rejoindre le port d'embarquement.
Formalités très simple, sauf que la police aux frontières m'arrête et contrôle mon véhicule. 10 min après je rejoins la file d'attente à l'arrière du ferry.
Embarquement rapide, on décolle du quai avec 10 minutes d'avance.
La moitié du pont voiture était occupé par une centaine d’Harley. Il doit y avoir un grand rassemblement en Suède. Il y en a plein qui m'ont doublé en Allemagne et ici.
2 heures plus tard nous accostons à Ystat. Débarquement en 5 minutes, avant la file de motos.
Je mets le GPS sur Karlskrona et en route tranquillement car ici il y a un nombre phénoménal de radars. On se plaint en France, que devraient dire les Suédois.... j'en ai compté jusqu'à 4 dans un village. Et aucun n'est tagué.
De toutes façons, à 2,34€ le litre de SP 95, tu roules doucement ou tu as une voiture électrique ! !
Arrivé à Karlskrona, je vais visiter le musée de la marine. Très sympa et gratuit.
Il y a des maquettes immenses, ce voilier dois faire 3 m de haut.
Et deux sous-marins dont le plus grand se visite.
Puis un tour en ville avec dégustation de mon premier cornet de glaces, rhum raisin (russ rum) et myrtilles (blăbär) prononcer blue ber un peu comme en anglais.
La ville est une ville militaire avec grandes et larges rues, grands bâtiments... mais avec des constructions très variées. C'est entre l’Islande et la Russie.
Dans les campagnes le colza est encore en fleurs et certaines maisons sont des isbas.
Les forêts de bouleaux et sapins rappellent aussi le grand voisin belliqueux..
Je quitte la ville pour rejoindre un bivouac trouvé sur mon appli et proche de Kalmar où je dois passer demain. C'est un parking derrière une grande ferme. Pas top.
Je reviens en arrière de 5 km et trouve une prairie et un grand chêne sous lequel je m'installe.
Ce soir j'allume ma première spirelle contre les moustiques.
Le 2 juin, à une 30aine de kms au sud de Kalmar > Tättö Havsbad. 357 kms, pas de SP 95.
Ce matin, après une très bonne nuit au calme et à bonne température, je me lève vers 6h45. Je prépare et prend mon petit déjeuner tranquillement, prépare le 4x4 pour le départ et emprunte à pieds un petit chemin qui rejoint la mer.
En arrivant l’herbe est tellement tendre que mes pas laissent des empreintes comme dans de la neige.
Coup d'œil circulaire et retour auprès de Zita pour un départ relax.
Je reprends la E22, grande route qui monte vers le nord et m'arrête à Kalmar. C'est une jolie petite ville, je rais un tour en suivant le guide du routard, le musée nouvre qu'à 10h00, je ne sais pas si j'irais. Je me promène à travers les rues, découvre de jolies petites maisons,
vais au lavoir qui est sur la mer, mais ici l’eau est très peu salée et il oarait que le linge etait tres doux. Il s'appelle la ”maison aux claques”, car ces le bruit que font les battoirs sur le linge. Il est parait il toujours utilisé mais je n'ai vu personne ce matin.
Je vais sur le bord de mer en face du château pour prendre mon café dans un petit bistrot fréquenté par les pilotes du port. Manque de bol, il est bientôt 10h00 et bien qu'il soit affiché en grand 9h00 pour l'ouverture, c'est encore fermé.
Je retourne en centre ville où je trouve une patisserie/café pour prendre mon breuvage. Je rejoins ensuite Zita et nous retournons sur la E22 et quelques kms plus loin je bifurque à droite vers la grande île de Öland,
qui accueille cette semaine les milliers de motards pour le grand rassemblement Harley. J'en vois plein et comme j'ai regardé sur internet ce matin et qu'ils sont dans le nord de l’île et c'est le sud qui est le plus beau à visiter. Elle fait 130 km de long...
Je pars donc pour 46 km vers la pointe Sud. La route est bordée de moulins à vent. Et c'est vrai car lorsque je m'arrête pour me mettre en short, ça décoiffe bien.
Le paysage rappelle la côte nord de l'Espagne, avec des pâturages et la mer.
Presque au bout de l'île, un grand mur rectiligne la barre d'une côte à l'autre. Je m'arrête lire le panneau.
C'est le roi qui avait fait venir des cerfs d'Angleterre pour la chasse. Mais comme ils se sont trop reproduits et qu'ils mangeaient les récoltes, les paysans se sont plains et le roi a décidé la construction de ce mur pour retenir les cerfs, murs que les paysans ont été obligés de construire à leurs frais....
Et les cerfs se sont empressés de sauter par dessus.
Arrivé à l'extrémité je trouve une aire naturelle protégée ou paissent librement vaches veaux brebis et agneaux.
Un parking où il y a beaucoup de personnes avec jumelles et téléobjectif pour regarder les oiseaux me permet de me poser pour déjeuner.
Je repars ensuite par la côte Est et rejoins le pont et de nouveau la E22.
Après une centaine de kms, le GPS me fait quitter la grande route et emprunter des pistes qui passent entre lacs et étangs et à travers de jolis hameaux. Tout ça pour rejoindre la E22 que j'avais quitté. Apparemment le trajet serait plus court par là ? ?
J'arrive enfin à destination dans un camping calme sur une presqu'île. La mer des 3 côtés.
Douche et lessive avant de prendre un peu de temps.
Le 3 juin, Tättö Havsbad > Stockholm, 450 km, 130 €
Départ tranquille mais assez tôt quand même, je dois rouler 340 kms pour rejoindre le camping Angby de Stockholm et aller à l'aéroport récupérer Sylvie.
La route est monotone car c'est la grande E22 qui monte vers le nord et à 80 km/h c'est long.....
De plus le temps alterne soleil et petites pluies.
Je rejoins Norrköpping où je fais une pause station service, café et courses. Je suis content car lorsque je stoppé à une station pas trop chère, moins de 24 SKR le litre, au moment où j'ouvre la trappe du réservoir je vois sur le même parking une autre station plus loin, 100 m, à 22,99 SKR. Je referme le bouchon et avance un peu pour faire mon plein moins cher.
La route est longue et j'approche de Stockholm et à midi trente je cherche un coin pour déjeuner. En quittant la E22, je trouve un chemin qui va vers des pierres runiques. Ça ira très bien .
Pour rejoindre le camping qui est au nord ouest, le GPS me fait faire le grand tour de la ville par l'est. Car j'ai interdit les routes à péage et donc je fais 90 kms de plus.... Je crois que je n'ai pas gagné sur ce coup là, mais ça m'a permis de voir de jolis paysages de prendre deux fois un bac pour traverser entre les îles.
Arrivé vendredi soir à Stockholm, je retrouve des bouchons.
Au camping je cherche une place pas trop ravagée car le terrain est très humide. À peine arrivé il se met à pleuvoir. J'attends une heure dans le 4x4 avant de repartir pour aller chercher Sylvie à une quaranraine de kms d'ici.
Retour au camping et dîner tranquille.
Le 4 juin, 20 kms à pieds.
Départ en métro pris à 300 m du camping,
nous visitons le centre de Stockholm avant de rejoindre l'opéra pour une visite guidée de presque 2 heures.
Il y a beaucoup d'ambiance car se coure le marathon et passe dans le centre juste à côté de l'opéra.
Et il y a des grandes manœuvres de l’Otan avec porte avions US dans le port.
Nous visitons aussi le musée d'art moderne avec des œuvres de Nicky de Saint Phale.
Retour au camping et Sylvie s'aperçoit qu'elle a perdu ses papiers et sa carte de crédit qui étaient dans une pochette de voyage. Or lorsque nous avons quitté le métro nous avons entendu frapper au carreau du wagon dans d'où nous sommes descendus.
On demande au camping l'adresse de la police la plus proche, c'est assez loin, on reprend le métro pour y aller, en discutant avec le guichetier il se renseigne par téléphone auprès des autres gares jusqu'au terminus. Rien trouvé.
Nous allons jusqu'au poste de police qui est fermé. Le guichetier de la station du poste de police nous indique le commissariat central dans Stockholm qui reste ouvert 24/24. Nous repartons vers le centre et trouvons l'endroit qui n'est plus ouvert le week-end depuis un an. Il faut attendre les jours ouvrés !
Sauf que lundi 6 c'est férié car c'est la fête nationale!
Nous revenons dépités au camping, il est presque 23h00. Sylvie a essayé pendant une heure d'avoir le service de police au téléphone pour faire une déclaration de perte, sans succès.
En fouillant à nouveau le 4x4, elle retrouve sa pochette dans la malle de pharmacie car elle m'avait cherché un produit pour une piqûre d'insecte lorsque nous sommes rentrés la premier fois et la mise dedans sans faire attention avec tous les sachets.
Tout est bien qui finit bien, sauf pour la carte de crédit sur laquelle elle a fait opposition.
Un verre de rouge et une rondelle de saucisson pour nous remettre des émotions et nous passons enfin à table.
Le 5 juin, Stockholm, 11 kms à pied.
Après la soirée d'hier, ce matin nous commençons tranquillement. Petit déjeuner au soleil, douche chaude.... on a acheté des jetons hier, rédaction du blog des 2 derniers jours et départ vers la gare de métro avec café et viennoiserie dans une boulangerie devant la gare en terrasse en plein soleil.
Le programme du jour est de visiter le musée Historiska, des Vikings,
qui est très bien fait et sa salle de l’or, comme un coffre fort, où sont exposés 52kg de bijoux en or pur. Une merveille dont un collier en forme de gros anneau qui a été trouvé dans un champ et qui servait au paysan à attacher sa mobylette sans savoir ce que c'était jusqu'au jour où il en a scié un bout !
Ensuite nous déjeunons d’une assiette viking dans la cour du musée.
Dans l'après-midi nous allons sur l'île de Djurgården où il y a le musée du bateau Wasa qui a coulé le jour de sa mise à l'eau il y a 3 siècles et a été renfloué dans les années 70.
C'était le navire amiral du roi de Suède qui devait être le plus beau et le mieux armé d'Europe.....
Ensuite retour vers le métro par les jardins et les quais très animés. Lieux où le tout Stockholm aime se montrer et frimer pour certains avec de grosses et puissantes voitures hors de prix.
Retour au camping plus populaire et nous allons à la plage au bord du lac pour finir la journée et rédiger le blog.
Le 6 juin, Stockholm > Axmar Bruk ( au nord de Gävle ), 210 kms, 143 € de SP95
nous quittons le camping vers 9h00 et prenons la direction du Nord avec une étape à Uppsala pour voir la cathédrale et à quoi ressemble cette ville étudiante qui a été et reste célèbre dans toute l'Europe par la qualité de ses universités. Nous découvrons la ville qui est peu animée ce matin car nous sommes le jour de la fête nationale et presque tout est fermé.
Nous arrivons à la cathédrale juste avant une messe, et ne pouvons que jeter un œil à l'intérieur.
Nous repartons et découvrons que c'est la ville d'étude de Linné, célèbre botaniste. Nous allons vers son jardin qui se visite.
C'est un peu la Chartres d'ici, cathédrale et rivière.
Nous repartons vers le Nord et trouvons un coin près de la rivière Dalaven pour déjeuner.
Lorsque nous finissons, des enfants arrivent pour se baigner. Quel courage elle est à 13°C. Comme Celcius qui a étudié lui aussi à Uppsala.
Ensuite nous sommes partis vers un point de bivouac sur un petit port de plaisance sur la mer Baltique. Comme il faisait beau, nous avons gonflé le canoë et sommes partis entre les rochers et les îlots voir les oiseaux.
Le coin étant relativement habité, nous décidons d'aller chercher un bivouac plus loin, celui que nous avions identifié aussi en bord de mer, était ”complet”.
Nous sommes répartis pour qques kms sur la piste et sommes posés en bout de piste dans les bois. La mer n'étant qu'à une centaine de mètres mais inaccessible.
Il y a plein de muguet en fleur dans les bois et Sylvie en a fait un beau bouquet.
Premier barbecue pour fêter ça. Et vers 20h30, le soleil disparaissait derrière les arbres ce qui a fait venir les moustiques et nous mettre aux abris dans le 4x4.
Le 7 juin, 175 kms, pas de SP95.
Le soleil éclaire le 4x4 lorsque nous nous levons, il est encore tôt mais nous avons bien dormi, c'était très calme.
Il faut rester au soleil pour éviter les quelques moustiques qui hantent les sous-bois.
Nous partons vers Falun pour visiter une ancienne mine de cuivre qui a fourni une grande partie de l’Europe durant 4 siècles.
Nous arrivons dans la matinée et la visite en anglais ne débute qu'à 12h30. Nous commençons par un café, gâteau poire/cardamome pris au soleil à la cafétéria, ensuite la visite du musée.
Nous visitons aussi la grande roue à eau et la maison du treuil.
L’heure arrive pour nous vêtir plus chaudement car en bas il ne fait que 6°C. Le guide nous briefe devant l'escalier qui descend à la mine. Nous entrons dans les vestiaires nous munir d'une cape et d'un casque orange.
Nous faisons une halte au bord d'un grand cratère qui est une mine à ciel ouvert depuis l'effondrement de cette zone qui est survenu il y a un siècle, un des 2 seuls jours chômés de l'année et donc sans faire de victime. Grâce à la Lady de la mine sûrement.
Ensuite nous descendons sous terre par des escalier et des rampes pour atteindre moins 72 m.
Retour à la surface par quelques marches et un ascenseur moderne. Chouette.
Nous déjeunons au restaurant de la mine et partons pour le centre ville où il y a un musée qui expose les vêtements et le mobilier de la région.
C'est très coloré et nous découvrons qu’avant Ikea, les intérieurs suédois étaient très joliment décorés et peints, murs, plafonds et meubles avec des motifs floraux, de la vie domestique etc...il y a aussi les fameux petits chevaux rouge en bois peint qui sont la vedette de la région de Mora.
Il est temps de rejoindre un point de bivouac au bord d'une rivière et de se reposer.
Le 8 juin, Gråda > Funäsdalen, 285 km, 132 € de SP95.
Nous quittons le bivouac près de la rivière Flogen à côté de Gråda.
L'endroit était sympathique. Hier soir nous sommes allés traîner dans le village avec ses petites maisons rouges et les robots tondeuses qui travaillent sans relache dans les jardins.
Nous prenons la route de Mora, et croisons une grue commune qui picore dans un champ. Elle etait énorme et Sylvie a cru voir un émeu.
Ensuite nous arrêtons à Nusnäs, village où sont fabriqués les petits chevaux de bois. Nous visitons les deux ateliers et les boutiques, dont une sert du café.
A la sortie nous découvrons un bateau église qui servait à emmener jusqu'à 80 personnes à l'église qui était éloignée et lorsque les routes étaient impraticables.
Puis quelques courses à Mora où nous avons acheté des fraises locales.
Nous reprenons la route vers la Norvège et trouvons un très joli bivouac près du lac de Lossen.
Nous longeons une grande scierie et voyons une montagne de copeaux qui me donnerait de quoi fumer des poissons jusqu'à la fin de mes jours....
Une pause pour faire le plein d'eau avec un puisage sur un robinet Presto. Bien pour s'arroser ! !
La route passe dans de grandes forêts, le sol est couvert de lichen blanc, nourriture des rennes.
Arrivés au bivouac, nous profitons de quelques courtes éclaircies. Néanmoins nous devons dérouler le grand auvent en urgence pendant le repas, les gouttes revenant de plus belle. Malgré le temps, notre feu de camp a résisté.
Le 9 juin, Funäsdalen > Trondheim, 260 km , 150 € de SP95 (26,50 Kr soit 2,60 € le litre !)
La nuit à été très calme et la pluie est partie. Nous nous réveillons avec un beau soleil. Pas de renne ou d'élan ce matin.
Départ vers la frontière et les hauts plateaux norvégiens, autour de 800 à 1000 m.
Nous commençons à apercevoir des névés de plus en plus proches.
Le long de la route un panneau indique un trou de chute de météorite. Nous allons regarder ça de près. Elle est tombée récemment, en l’an 04. Nous faisons le tour et repartons.
Nous atteignons une petite cascade à la sortie d'une station de sports d'hiver.
Et aussi, nous voyons nos premiers rennes le long de la route puis sur la route. Ils ne sont pas très hauts.
C'est complètement désertique et on ne croise personne. On ne trouve pas de café aussi nous nous arrêtons en préparer un et Sylvie fait ses premiers pas dans la neige.
Puis au sommet d'un col, nous avons une vue magnifique sur la montagne enneigée et les lacs en pleine débâcle.
Nous redescendons dans les vallées vertes et toujours avec beaucoup d'eau en lacs, rivières et fjords.
Zita nous fait prendre de jolies routes et même de jolies pistes pour rejoindre Trondheim.
On approche du centre ville par un quartier résidentiel dans lequel on trouve une place où stationner sans payer.
On a aussi fait nos premiers courses ici, c'est HORRIBLEMENT CHER.
1,95€ le litre de lait, 3,50€ le café et 25€ le kilo de cerises....
On visite le quartier historique qui est très joli et coloré.
Nous approchons de la cathédrale
et voyons deux grandes files d'attente dans la rue, se dirigeant vers une guérite. J'interroge une des personnes, c'est pour acheter les places d'un concert de hip hop qui a lieu demain soir.
C'est très vivant avec bars et restaurants, une grande ville après le désert.
Nous rejoignons notre bivouac à une quinzaine de km au bord d'un estuaire.
Le 10 juin, Trondheim > île de Vågøya
Nous quittons notre bivouac qui a été calme. Nous étions à côté d'un terrain de canisclub, et hier soir nous avons vus quelques beaux chiens, et aucun aboiement.
Nous roulons vers Kristiansund, qui est un port pas très beau. Nous sommes arrivés sur un marché, et même là les prix sont fous. Nous déjeunons dans un petit resto d'un sandwich saumon œuf crudité et d'un premix tonic gin rhubarbe. Nous entrons dans une superette arabe pour trouver des fruits secs et peut-être du lait UHT. Ni l'un ni l'autre. Par contre le commerçant voit de quoi je parle avec le lait longue conservation et nous donne l'appellation d'ici en anglais.
On est reparti vers la route de l'atlantique n°64 qui passe d'îles en îles par de grands ponts.
C'était joli, et atteindre Bud à la fin de la route.
Il y a un musée qui semble intéressant mais qui n'ouvre que le 27 juin. Nous allons marcher sur le port et montons près d'un ancien phare qui était sur une roche au loin et à été réinstallé ici lorsqu'il du être remplacé pour vétusté.
Nous trouvons sur mon appli un bivouac qui a l'air sympa. Nous rejoignons l'île Vågøya et au bout d'un cap une petite église entourée de son cimetière et au bout du chemin un emplacement idéal.
Ce soir ce sera encore une nuit au calme.
Le 11 juin, Vågøya > Åndalsnes,
Nous quittons ce sympathique coin après qu'un couple Norvégien/Hollandaise nous indique de jolis endroits à aller voir dans la région. Sylvie prend note sur la carte et en route. Je conduis un peu et passe le volant à Sylvie car je suis barbouillé.
Café en attendant le bac.
Peut être le haché d'hier soir? Nous arrivons pour faire une balade sur les cimes avec départ en bus. Mais là aussi c'est fermé. Et de toutes façons je suis dans le cirage.
Nous cherchons un bivouac pour se poser l'après-midi et en trouvons un sur le bord du fjord à la sortie d'un tunnel.
L'endroit est déjà occupé, nous continuons la piste vers un tout petit port. Nous passons devant une belle cascade.
Hélas en arrivant le port est privé et on ne peut pas y accéder.
Nous retournons vers la cascade où un espace peut nous accueillir. Je monte me coucher pour deux heures.
Sylvie me réveille pour que nous repartions vers une route magnifique dans la vallée des trolls. Nous trouvons un bivouac mais qui est occupé par un gars qui ne veut pas de voisin. On continue sur la Trollstigvegen vers un autre bivouac et nous passons devant le camping des trolls. Le Trollstigen camping. Comme je vais de plus en plus mal, nous revenons vers le camping. Une fois installé au lit sans manger.
Le 12 juin, Trollstigen camping, 0km
Toujours couché je suis une larve. Pendant ce temps Sylvie fait lecture et lessive. C'est un superbe endroit.
Le 13 juin, Trollstigen > Geiranger,
Ce matin c'est presque la forme, nous repartons pour prendre la route des trolls, sauf qu'hier soir elle était ouverte et que ce matin elle est fermée et jusqu'à 19h00.
Nous optons pour le contournement de cette superbe route.
En repassant par Åndalsnes et rejoignant Eidsdal par un bac.
Puis arrivé à Geiranger nous allons visiter le musée des fjords qui est très bien fait avec les reconstitutions d'anciennes fermes et simulation d'avalanche de roche.
On est là au bout du fjord le plus étroit de Norvège.
Après une gaufre à la confiture de framboises
nous rejoignons un bivouac dans la montagne et posons Zita près d'un tas de neige.
Il pleut lorsque nous arrivons et il a plu depuis ce matin. Chouette temps. Ça rend les paysages et l'eau des fjords moins jolis.
Le 14 juin, Geiranger > lac Lovatnet,
Nous quittons notre frais bivouac après être partis en balade sur la trace du cerf et de ses 5 biches que nous avons aperçus hier soir. Malheureusement en les photographiant, mon flash s’est déclenché et ils sont partis. Nous n’avons qu'une photo floue du cerf. La marche nous permet de voir la cascade que nous entendions au loin, il y a un gros débit d'eau.
Nous prenons une route de montagne très enneigée pour grimper jusqu'au point le plus haut d'où nous avons une très belle vue sur Geiranger et le bout du fjord, un paquebot de croisière est à quai, et d'ici,
Il faut zoomer pour voir le bateau.
c'est surprenant de le voir dans ce paysage de montagnes blanches. Pour information, les 5 derniers kms pour atteindre le point culminant sont payants. 270 NOK (27€) quand même !
Ensuite la route redescend vers Stryn qui est au fond du Nordfjord, un fjord étroit et long que nous longeons.
C'est à Stryn, lors d'une pause que je découvre un SMS de la banque qui m'informe avoir été débité de 27000 NOK (2700€) pour le péage de ce matin! Panique à bord. Je rechercher le ticket de péage, trouve le nom de l'opérateur. On cherche le téléphone sur internet et on appelle. Je tombe sur une fille qui me répond, au bout de longues minutes d'attente, qu'elle ne peut rien faire, qu'elle ne vend que des tickets pour des voyages en bateau et qu'elle ne sait pas qui je doit appeler, juste de faire un mail à une adresse contact....
Pendant ce temps Sylvie appelle la banque qui lui indique que c'est un pb informatique chez eux qui impacte les conversion en euros et qu'ils travaillent dessus. Ouf!
Nous repartons rassurés vers un bivouac au bout du lac Lovatnet qui est fermé pour cause d'avalanche,
nous nous rabattons vers un joli camping au bord du lac ou nous nous installons avant d'aller faire un balade dans la montagne et de redescendre dîner au bord de l'eau.
Le 15 juin, Lovatnet > Skilbrey au sud de Førde.
Nous démarrons tranquillement au soleil ce matin en admirant le lac et les cascades. Nous profitons des rayons solaires qui nous réchauffent.
Après avoir plié nous longeons le fjord et faisons une pause café en terrasse sur un petit port. C'est très agréable pour ensuite tirer plein sud et longer le lac Jølstravatnet.
Il fait toujours beau, mais le ciel se couvre. Nous rejoignons Førde pour faire quelques courses pour préparer ce soir une quiche au saumon dans le four pliant. Nous en profitons pour poster des cartes postales. À la superette, ma carte bancaire ne fonctionne pas en sans contact, j'essaye en l’introduisant, sans succès, j'essaye une autre carte, idem, je prends la carte Carrefour, ouf ça fonctionne. Sur le parking on appelle la banque, c'est assez compliqué car nous n'avons pas beaucoup de réseau et c'est avec les deux téléphones que nous pouvons nous identifier pour que l'opérateur puisse vérifier nos cartes. Apparemment rien d'anormal ! Encore un pb informatique. Nous devons retirer du liquide et cherchons un distributeur. Un qui n'est pas planqué au milieu d'un centre commercial se trouve près de la mairie. Nous y allons et nous ne pouvons y accéder car le point retrait est ouvert de 10 à 16h00. Après il faut une carte de la banque pour ouvrir la porte!
Dépités nous quittons cette ville industrielle sans attrait pour trouver un joli bivouac au bord d'un petit lac.
Nous nous installons et je commence à pétrir la pâte pour la quiche,
lorsqu'une personne passe nous dire qu'on ne peut pas rester là. Je lui demande pourquoi, car il y a 4 voitures dont un 4x4 avec tente de toit, garées à côté. Elle m'explique qu'ils sont venus réparer des tables et du matériel et qu'en repartant ils refermeront la barrière et que nous seront coincés là.
Nous rangeons le tout et quittons à regret ce charmant endroit.
Nous trouvons quelques kms plus loin un bivouac dans un bois au calme où nous pouvons terminer la préparation de la quiche et la déguster avant de se coucher, et ça toujours sous la pluie ....
Le 16 juin, Skilbrey > Bergen
Il pleut ce matin et il a plu toute la nuit, la forêt autour de nous est toute moussue, c'est très beau et on comprend pourquoi. Ce sont les trolls qui font pleuvoir....
Nous quittons le chemin en ouvrant et refermant une barrière, et en route pour rejoindre la route 55 qui est très belle aux dires du guide. Nous arrivons à Vadheim où nous bifurquons à gauche sur la 55 et roulons alors que la tablette nous répète de faire demi tour. Nous insistons et atteignons un joli petit port de bac où nous nous préparons un café.
En regardant de plus près la carte et notre direction, la tablette avait raison! Nous rebrousser chemin et longeons le fjord Sognefjorden jusqu'à Lavik où nous le traversons en bac. Ensuite la route grimpe dans les collines où nous enchaînons les tunnels dont certains très pentus. Nous sortons de la route pour nous poser dans une toute petite extrémité d'un grand fjord pour déjeuner sous la pluie qui a décidé de nous accompagner.
Ensuite, de la même façon suivre le fjord Byfjorden et arriver en milieu d'après midi à Lone où nous nous installons pour 2 nuits. Demain visite de Bergen avec le bus.
Le 17 juin, Bergen
Ce matin, déjeuner à la station Shell près de l’arrêt du bus 90 et hop avec la carte Bergen direction le centre ville en 45 min en finissant par le tramway n1.
Équipements de rigueur pour arpenter Bergen, ville la plus humide de Norvège (c’est pas peu dire !). Nous filons directement à l’office du tourisme et enchaînons pour le funiculaire de Fløyen. La haut, superbe vue sur la ville enserrée entre 7 montagnes.
C’est un port historique qui accueille maintenant les gros bateaux de croisière car les entrepôts en bois multicolores , ultra-rapprochés le long du quai de Bryggen offrent une chouette allure à la ville en compagnie de belles maisons en bois ou en pierres.
Redescente à pied par la forêt.
La pluie arrive, tout est gris et luisant avec des rhododendrons mauves partout.
Ruelles, jardinet fleuries, petites écoles avec des instituteur habillés en marins pécheurs de baleines . La pluie devient diluvienne, on file vers le musée local pour une exposition sur le moyen âge. On comprend l’agrandissement de la ville, les incendies à répétitions....et les sprinklers qui ont fleuris partout. Resto pour se réchauffer, visites des nombreuses boutiques de touriste pour éviter l’eau qui dévale. Nouveau musée (Kode) pour comprendre l évolution de la peinture norvégienne...des paysagistes à Munch !
Très intéressant, pas pléthore d œuvres mais bien mise en valeur. Comme en Suède, on entre, on pose son manteau sur une patère dans le vestiaire commun, son sac dans un coffre avec une grosse clef....et là visite commence. Top, on adore...on se fait virer à la fermeture du musée. On part vers un quartier sans touriste un peu bobo, petites maisons de couleur, ruelles, jeunes en tenue de soirée (on est vendredi) dont certaines en tenue norvégienne longue, noire avec de la passementerie broderie fleurs multicolore....sous la pluie encore !
Retour sur le port, une petite soupe dite de Bergen au poisson et à la crème pour se réchauffer au marché aux poissons et retour au camping par le même chemin!
A l’arrivée, nous découvrons le auvent endommagé par les rafales d'évent. Pas récupérable. On devait le changer , il faudra accélérer. Tout est trempé, on marché dans l’eau qui dépasse l’herbe!
Le 18 juin, Bergen > Laerdalsøyri,
Nous quittons Bergen entre deux averses, et prenons la direction de l’Est pour rejoindre sous deux jours Lillehammer, célèbre station de ski olympique. Nous longeons un long fjord en direction du Nord jusqu'à Dale. Ensuite ce sera le long d'un autre bras de ce fjord jusqu'à Evanger. Nous roulons souvent au bord où empruntons des tunnels. De toute façons avec le temps qu'il fait, ça ne change pas grand chose. Ensuite nous remontons une rivière et ses lacs jusqu'à Vossavagen, dit Voss. Nous nous arrêtons faire quelques courses et repartons déçus car nous n'avons pas trouvé de myrtilles surgelées pour faire une tarte. La route se poursuit au grès des tunnels jusqu'à Flam où nous nous retrouvons devant un paquebot allemand, le Deutschland.
Petit café et shopping dans les mails pour touristes.
Ensuite nous décidons de ne plus prendre de tunnel et surtout pas celui de 25 kms, vingt-cinq !
Le plus long d'Europe et partons par la route historique qui serpente dans la montagne. Quelle bonne idée, nous arrivons à un superbe panorama sur le fjord avec Flam au fond. Une passerelle dont l'extrémité est vitrée s'avance au dessus du vide, et de là le paysage est époustouflant.
Nous continuons et nous arrivons bientôt dans un paysage enneigé avec des cascades magnifiques et des torrents partout.
La température a bien chuté et il ne pleut plus mais nous aurons quelques flocons de neige. Nous sommes 1300 m d’altitude sur le plateau de Bläskavlabotn où les sommets atteignent plus de 1700 m.
Peu de camping-cars nous ont suivi. Seuls quelques fourgons aménagés ont fait comme nous.
Nous redescendons vers Laerdalsøyri où nous allons visiter la vieille ville dans laquelle il y a une petite fête avec braderie et expovde vieilles américaines et tracteurs récents!
Ils ont su garder la vieille ville dans son jus en interdisant et repoussant en dehors toute construction neuve. A méditer en France. Nous trouvons enfin myrtilles, sucre et amandes en poudre pour la tarte,
Nous rebrousser chemin car le camping en pleine ville est bondé et ne nous inspiré pas, pour aller à 8 kms de là dans un petit camping de village. Pas de bol, il est fermé depuis deux ans. Nous revenons vers le camping moche et en cours de route nous trouvons un emplacement à côté de l'entrée d'un petit tunnel routier qui nous satisfait avec accès direct au lac.
Comme nous sommes samedi soir et fête au village, des jeunes viennent faire pétarader leurs moto sous le tunnel et hurler les haut parleurs des voitures pendant que d'autres jouent avec un hors bord sur le fjord. Mais ça ne dure pas et la nuit sera très calme, car la route est très très peu passante.
Le 19 juin, Laerdalsøyri > Lillehammer.
Ce matin, soleil et temps calme. Je profite de ces instants de silence et de nature assis à regarder le fjord et les poissons qui pointent le nez au raz de l'eau.
Ensuite petit déjeuner et rangement avant de prendre la route sous le soleil. Et oui! Ça existe ici aussi...
Nous remontons une vallée verte sa rivière et ses lacs et empruntons bien sur quelques tunnels, tout est beau sous le soleil. Comme nous parlons de ne plus prendre de tunnel, dont certains sont payants, la tablette nous indique une jolie piste le long d'un lac. Nous faisons une pause café maison,
des moutons sont sur la route pas très loin. En roulant sur une petite route, nous apercevons une église en bois debout.
Nous nous arrêtons pour aller la voir et surprise, il y a même un guide pour nous donner des explications. Elle date du 12ème siècle et à été agrandie plusieurs fois.
Nous continuons cette piste et vers 13h00 nous trouvons un petit chemin de mise à l'eau d’embarcations pour déjeuner sous le soleil. Le premier jour en T-shirt !
Ensuite direction Lillehammer en faisant attention aux moutons sur la route et aux veaux aussi.
Sylvie regarde le guide pour trouver un camping. Il y en a 2, un sous la voie ferrée ! Et l'autre loin et très cher. Je regarde mon appli et trouve à 10 km de Lillehammer un bivouac sympa. Lorsque nous arrivons une grosse pierre barre l'entrée mais avec le 4x4, nous nous faufilons à côté et nous installons. Des gens viennent se baigner, jouer avec leur chiens à les entraîner à nager, pêcher et ”barbecuter”.
Nous mettons le canoë à l'eau pour faire un petit tour de lac et ensuite je prépare car c'est dimanche, une excellente tarte aux myrtilles. Le four est définitivement validé. Miam-miam.
Le 20 juin, Lillehammer > Strandheim
Le matin apres un petit déjeuner au soleil, et Sylvie qui écoute les élans depuis son ponton flottant,
nous nous preparons tranquillement avec meme la douche en extérieur. Nous partons visiter le musée en plein air de Lillehammer qui est le plus beau musée de Norvège. Il fait beau et nous nous promenons entre les maisons typiques du moyen âge jusqu'aux maisons de 2000. C'est très joli et très intéressant.
Ensuite en intérieur nous visitons l'exposition dédiée aux jeux olympiques et une sur le climat où des photos comparent les glaciers de Norvège entre le début du 20 ème siècle et aujourd'hui. Ils ont sacrément diminué.
Nous passons presque la journée là, de 10h à 16h00.
Nous quittons Lillehammer en faisant le plein à 2,70€ . Ça fait mal. Nous rejoignons un joli camping au bord du Furnesfjorden en face de la petite ville de Brumunddal. Nous sortons le canoë et allons faire un tour sur le fjord. Il y a un peu de courant et le retour sera plus physique que l'aller.
Le 21 juin,
Nous quittons le camping pour tirer vers Dokka par les petites routes. De là nous descendons vers Oslo en longeant le Randsfjorden par la côte ouest. C'est très joli. A midi nous trouvons un petit coin sympa sur le bord. Lors de notre casse croûte une dame locale vient discuter avec nous et nous conseille de passer voir une cristallerie au bout du fjord.
Ce que nous faisons. Hadeland-glasswerk à Jevnaker.
Leur travail est assez joli mais très cher vendu. Ce sera juste pour les yeux.
Nous gagnons un camping pas trop éloigné à Sløvika sur la côte Est. Un chemin de pèlerinage passe par le camping. Nous mettons les chaussures de randonnée et en balades pour 2 heures dans la campagne.
Retour et apero barbecue sous les sapins au bord de l'eau.
Le 22 juin Slovika > Oslo
Nous quittons le camping pour rejoindre Oslo et le camping Bogstad. La route n'est pas très longue et nous refait passer près de la cristallerie où nous prenons un café et des bougies dans une des boutiques.
Ensuite nous allons vers l’hôtel Soria qui est sur la colline du tremplin de ski, pour acheter un Oslo pass qui nous permettra pendant 2 jours de voyager et de visiter de nombreux musées sans payer à chaque fois. Arrivés là, la fille de la réception nous explique que nous pouvons télécharger l'application et acheter les billets en ligne. Ce que nous faisons.
Nous quittons hôtel et faisons une pause déjeuner au pied du tremplin.
C'est impressionnant et ni l'un ni l'autre ne souhaitons être sur des skis en haut !
Après déjeuner nous descendons au camping où pour trouver une jolie place, je passe sur des herbes hautes fraîchement coupées et me plante dans la boue.
Il faudra l'intervention du tracteur du camping pour sortir de ce mauvais pas. Nous nous installons sur un terrain fiable et restons là jusqu'au soir. C'est le temps des lessives et du repos.
Le 23 juin, Oslo
Ce matin nous validons nos Oslo Pass avant de prendre le bus 32 juste devant le camping. Comme nous voulons aller au parc Vigeland, je regarde le plan de bus et vois qu'il faut changer. Nous descendons une station trop tôt et grâce aux explication d'un chauffeur de bus, il nous faut marcher jusqu'à la gare ferroviaire, prendre un train pour Oslo,
descendre à la prochaine gare et là nous trouvons le bus 20 qui nous dépose devant l'entrée du parc. Vigilant était un sculpteur Norvégien prolifique. La ville lui a donné le parc pour qu'il y installe ses statues.
Après un grande balade nous allons au musée du même artiste et découvrons sa façon de travailler.
Ensuite nous prenons le tram pour aller dans le centre-ville. Ici presque toutes les voitures sont électriques et c'est reposant d'attendre le tram au milieu d'un grand carrefour silencieux.
Dans le centre nous allons vers le musée d'art moderne Astrup.
Une artiste y expose des tapisseries originales. Puis nous allons dans l'autre bâtiment de l'autre côté d'un petit canal où des œuvres modernes sont exposées.
C'est amusant de voir tous les gens en maillot de bain autour du musée car il viennent se baigner et bronzer à la plage.
Nous déambulons sur les quais et rejoignons l'opéra d'où un bateau nous emmène au musée Fram des explorations polaires.
C'est très bien fait et apprenons plein de choses sur les exploration d’Amundsen et d'autres. Il y a deux bateaux d'exposés qui ont permis les explorations polaires nord et sud. En les visitant on a une pensée aux marins qui devaient être bien serrés sur ce petit bateau parti 2 ans dériver avec la banquise.
Le temps passe vite et en sortant on a juste le temps de courir au ponton choper le dernier bateau pour revenir dans le centre ville.
Il y a une petite fête près de l'opéra
et nous y allons pour écouter de la musique et dîner. Pour passer commande il faut être à une table , scanner un code, ouvrir le site et passer commande, même pour une bière.
Tout est dématérialisé ici et comme le groupe local qui est sur scène n'est pas bon, nous repartons manger une pizza près de la gare.
Après bus 32 et retour au camping avec 20 km dans les jambes.
Le 24 juin, Oslo, deuxième jour
Ce matin nous sortons Zita du camping car ce soir nous irons bivouaquer pas trop loin de l'aéroport car nous devrons y être à 4h30.
Nous prenons le 32 pour aller directement au centre ville. Dans le bus la climatisation est à fond et il fait un froid de canard. Je suis obligé d'enfiler ma doudoune pour résister.
Arrivés au centre, nous rejoignons à 5 minutes à pattes le nouveau et immense musée qui vient d'ouvrir (la 11 juin)
L'accueil est sympathique et nous montons à la cafétéria pour le café de 10h00.
Ensuite on enchaîne les salles avec toutes les époques, de la Grèce et de l'Égypte antiques jusqu'à maintenant
Je retrouve une radio Panasonic que j'avais étant jeune. Maintenant c'est une œuvre d'art....
C'est tellement bien que nous oublions notre visite de l'opéra qui devait avoir lieu à 13h00. Nous cavalons attraper un bus et arrivons avec 45 minutes de retard. C'est râpé pour la visite en anglais. Une jeune fille au guichet nous propose d'échanger nos billets pour la visite en allemand qui démarre à 14h00. Ce sera plus difficile pour la compréhension. Nous faisons la visite et découvrons en une heure cet opéra tout moderne.
Après la visite, comme nous avions acheté de quoi grignoter pour midi, nous allons sur le toit de l'opéra et trouvons un coin d'ombre pour ”déjeuner” il est plus de 15h00!
Ensuite nous redescendons tranquillement du toit en admirant le spectacle de la ville et du port et rejoignons la forteresse. Nous passons devant un bistrot mais à 15€ la bière, on finira notre eau !
Nous nous installons sur une partie des fortifications qui est engazonnée
est domine une cour ou un orchestre de jazz donne un concert. Pour nous c'est gratuit et couché dans l'herbe nous faisons une petite sieste d'une demi-heure. Il est temps de retourner vers le centre et je gambade dans la neige formée par l'accumulation du pollen qui tombe des arbres.
Nous allons dîner dus le port dans le restaurant de spécialités norvégiennes. Poisson ou Burger. Sylvie choisit un beau morceau de cabillaud servit avec des lardons cuits dans leur graisse et j'opte pour du saumon avec pommes de terre et bâtonnets de carottes. Une bière chacun et on paye d'avance, 100 €. On n'a plus faim pour le dessert !!
Retour au parking du camping pour récupérer Zita et en route pour un bivouac à 30 minutes de l'aéroport.
Le 25 juin Oslo aéroport Gardermoen > Stan
Levés à 3h30, petite toilette rapide et nous replions tout pour filer à l'aéroport. Nous arrivons à l'heure et j'accompagne Sylvie jusqu'à la sécurité
après je retourne au 4x4 et repart trouver un coin où finir ma nuit. Je dois rouler un peu plus d'une heure pour trouver une piste dans un bois et m'arrête près d'une cabane de bûcherons. Je me couche et dors jusqu'à 7h30.
La toux commence, est ce la clim du bus, le pollen ou simplement croisé un malade. Je ne me sens pas bien.
En route quand même après un rapide petit-déjeuner.
La piste me fait faire un grand détour et je me retrouve derrière un tracteur qui tire une machine montée sur 10 roues! Je resterais derrière jusqu'au prochain village.
Ensuite descente vers le sud pour aller à Gøteborg.
A 10h30, je trouve un emplacement à l'ombre pour me connecter sur meet pour suivre en direct le mariage de ma fille Solène.
Cest super bien d’être en direct à St Pierre du Mont depuis un bosquet Norvégien. Je prends un bout d'autoroute pour passer la frontière avec la Suède et vois quil me faut rester 178 km sur l'autoroute. Je sors vers un grand centre commercial qui attire tous les norvégiens, cest un peu moins cher en Suède.... Je fais une pause courses à Medby et commence à chercher un coin où me poser. Le GPS m'indique une route sans autoroute mais ça m'oblige à retourner en Norvège et suivre l'autre rive du fjord. Ce n'est que 140 km plus tard que je rentrerais de nouveau en Suède. J'essaie un coin pour un bivouac sans succès malgré la beauté du lieu en limite de parc national. Je comprend pourquoi, alors que je m'installe, les locaux partent. Je ne tarde pas à être attaqué par les fameuses mouches noires.
Elles sont voraces! Je traverse le parc où il est interdit de camper. De toutes façons avec les étangs et les marais l’ambiance doit être piquante. Finalement j'en trouverais un au bout du parking d'une usine près d'une grande rivière qui passe à Gøteborg. Comme nous sommes samedi je ne serai pas dérangé excepté par la pluie.
Côté sympathique
Côté réalité
Le 26 juin, Stan > Gøteborg > Lynga
Je profite qu'il ne pleut plus pour prendre mon petit déjeuner et ranger le 4x4. Ensuite je quitte ce spot qui a été très calme pour rejoindre Gøteborg. Je vise un parking sur la rive opposée à la vieille ville pour éviter de payer un stationnement, surtout un dimanche. Une fois sur place, c'est une zone commerciale et tous les parkings sont payants, même ceux des magasins. Et le pont que je voulais passer à pied pour rejoindre le centre est interdit aux piétons. Donc tant qu'à payer autant me rapprocher. Je passe le pont et trouve un parking sur les quais.
Je vais à la borne et paie, et la borne ne m’édite pas de ticket. Tant pis , j'ai payé mais je suis le seul à le savoir car sur cette borne on ne rentre pas le numéro d'immatriculation. Je pars sous un temps maussade, lourd et orageux vers le centre. Je passe devant l’opéra qui ne m'inspire pas.
Je vais prendre un café dans une des rares pâtisseries ouverte. Il y a un appareil a presser les tubes de mayonnaise.
Je passe à l'office du tourisme récupérer un plan. Il me conseille un parcours d'environ 2 heures de marche pour voir ce qu'il y a de mieux. Je pars le long des rues et découvre une ville en chantiers, métro en construction. Immeubles disparates, mélange des styles, bref pas très joli.
Je trouve des toilettes publiques devant l'université, et le technicien d'entretien est là, il m'ouvre la porte avec son badge alors que je sors ma carte de crédit pour payer le 5 SEK d'accès, sauf qu'une fois dedans, la lumière ne s'allume pas. Je ressors et vais vers les toilettes hommes, paie 5 SEK et découvre que ce n'est qu'une pissotière. Je tente les toilettes mixte en repayant pour enfin avoir des chiottes avec lumière. Faut connaître.
Je finis ma balade en repassant devant l'opéra et quitte cette ville qui ne m'a pas enthousiasmé.
Je roule un peu et comme je suis fatigué je cherche un endroit où m'arrêter. C'est un bivouac trouvé sur mon application. Il est superbe, bien qu'il y ait quelques voitures garées là et d'autres dans le parc ornithologique malgré les affiches l’interdisant. Je m'installe le long d'un muret de grosses pierres et à l'abri de petits arbres tordus par le vent.
Au fil des demi-heures les voitures partent et je reste seul. Avec des copines qui viennent me voir.
Le 27 juin, Lynga > Genevad
Le matin quelques passionnés d'oiseaux viennent avec leur téléobjectif et vont vers la presqu'île observer pendant que je déjeune. J'ai eu le temps de faire une petite toilette avant leur passage et le camion qui est venu ramasser la poubelle.
Je plie tranquillement car ce n'est pas la grande forme ce matin.
Vers 11h00, en route direction Copenhague.
Je n'irais pas bien loin, car après avoir fait quelques courses et en roulant sur une grande avenue heureusement tranquille, une quinte de toux me fait fermer les yeux 2 secondes. Petit écart sans gravité mais grosse frayeur en cas de récidive. Je roule pour trouver un coin où déjeuner et me reposer.
Je trouve un petit chemin qui entre dans un bois pour accéder à une antenne sur pylône. Je m'arrête dans le chemin qui n'a pas vu de véhicule depuis longtemps vu la hauteur de l’herbe. C'est en lisière d'un parc naturel proche de Genevad. Je casse la croûte et me couche sur la banquette car il commence à pleuvoir. C'est la chaleur étouffante à cause du soleil qui me réveille vers 16h00. J'avance le 4x4 un peu plus pour être à l'ombre et retourne dormir jusqu'à 19h30. Vu l'heure, je continue à pied le chemin et trouve un coin à une cinquantaine de mètres plus profond dans le bois.
Je m'y installe pour passer la nuit sans encombrer le chemin. Même si je doute qu'il passe un véhicule quelconque ce dimanche soir.
Le 28 juin, Genevad > Brunshuse, sur l'île d’Odense
Ce matin ça va mieux. Petit déjeuner un peu difficile à avaler, je plie les affaires, prends une petite pousse de bouleau pour Sylvie, et départ vers le Danemark. La tablette me fait passer par Helsingborg et prendre un ferry pour débarquer sur la grande île de Copenhague, mais ça m'évite des kms et de traverser Copenhague. Sur le ferry j'ai tout juste le temps de faire la quête pour acheter un café et un wrap pour déjeuner, afin de dépenser mes dernières couronnes suédoises que le bateau accoste déjà. On voit la côte suédoise qui est tout à côté.
Vers l’avant
Vers l'arrière.
Je descends vers l'île d’Odense où j'ai repéré un bivouac qui a l'air sympa sur la côte ouest. Je passe par un grand pont entre l'île de Copenhague et l'île d’Odense et surprise au péage, le Tour de France passera là le 9 juillet.
Je roule sur la piste des coureurs. C'est chouette.
Sur cette petite île il y a beaucoup de chaumières ce que je ne retrouverais pas ailleurs.
Les barrières et les décors sont déjà prêts. Vélos peints de couleur vive aux entrées de villages, panneaux signalant les parkings pour les spectateurs, etc...
J'arrive dans l'après midi au bivouac qui est superbe. Près d'une ancienne cabane de pêcheurs réhabilitée en expo sur la pêche et ouverte
gratuitement, des sanitaires propres sur le parking où 3 camping-cars sont déjà installés.
Je choisis de me mettre le long de la cabane pour accrocher mon fil à linge et profite de l'évier pour aller rincer le linge de ma machine à laver et de l'étendre car avec le vent et le soleil, tout sera sec ce soir.
Ensuite, rédaction du blog, balade près des petits bateaux dont un à un nom marrant : Kakaseme. Et la cabine ressemble vraiment à une sanisette.
Retour au 4x4 et repas avec barbecue. Des chiens viennent me voir des fois qu'il tombe quelque chose avant que leurs maîtres ne les rappellent.
Joli coucher de soleil avant le coucher du voyageur.
Le 29 juin, Brunshuse > Luneburg
Réveillé par un beau soleil, je commence par prendre ma douche avant qu'il n'y ait trop de passants. Ma serviette sur la ligne à linge et la roue de secours me faisant une pseudo cabine.
Après les ablutions, un petit déjeuner en regardant la mer et en route vers l'Allemagne.
Je vise un bivouac au sud de Hambourg et malgré le peu de kms, la tablette m'indique 18 heures pour l'arrivée si je ne prends pas l'autoroute. Je me lance.
Ça roule bien, tranquillement car il y a beaucoup de villages avec des vitesses réduites mais ça va. En plus j'ai eu le ferry sans attendre pour quitter l'île d’Odense et rejoindre le continent. J'en ai profité pour dépenser des couronnes danoises, que j'avais conservées depuis mon dernier voyage professionnel à Copenhague, dans un café et une sucrerie chocolatée que je n'ai pas pu terminer.
Question de goût !Arrivé en Allemagne, je m'arrête le midi pour une pause déjeuner dans un joli coin que je n’apercevrais qu'à peine depuis le parking où je suis garé. Dure la vie de voyageur. C'était juste en face de Schleswig. Au bout d'un mini fjord.
La route reprend sous le soleil et à 90 km de l'arrivée il me reste encore 3 heures de trajet ? ?
Et oui, la traversée de la banlieue est de Hambourg est fastidieuse. Longue file de voitures, feux et travaux font que j'y passe plus de 2 heures. Ensuite je rejoins sans difficultés le bivouac qui s'avère être un petit parking à l'entrée d'une forêt fréquentée par beaucoup de promeneurs.
Il y a une rivière et des filles s'y baignent. Des jongleurs des cyclistes, bref beaucoup de monde.
Et en plus c'est proche de la ligne de chemin de fer avec 3 à 4 trains par heure! Sur l'appli, le gars qui a mis ce bivouac parlait de train occasionnel. Il devait être là un jour de grève !
En plus ce n'est pas très propre.
Mais j'en ai marre, je reste et mettrais mes bouchons d'oreilles. Je dîne d'une omelette aux champignons frais et d'une grosse salade.
Le 30 juin, Luneburg > Swalmen (Hollande)
La nuit a été entrecoupée par les passages de train de marchandises plus bruyants que ceux à passagers.
Ce matin, il commence à y avoir du passage, donc pas de douche et petit déjeuner rapide, jus de fruit et gâteaux secs. On verra plus tard. Je replie sous le soleil et quitte cet endroit pas top. Je mets un commentaire sur l'appli pour ceux qui auraient l'idée de se poser là pour y dormir.
Aujourd'hui, après les heures de conduite d'hier, je choisi l'autoroute, gratuite en Allemagne. Alors à 90 km/h ça sera tranquille et mon heure d'arrivée sera avancée.
Je fais une pause café/toilettes sur une aire de services. Un vrai expresso à seulement 2€. Le pied.
Je repars jusqu'à midi où je quitte l'autoroute pour quelques courses, le plein de E10 à 1,85€, et je vais à l'entrée du stade chercher un peu d'ombre pour déjeuner.
Ce soir je prévois steak énorme au barbecue!
En route, ou plutôt en autoroute jusqu'à Dinslaken, près de Dortmund où je stoppé pour rechercher un bivouac sympa.
J'hésite entre un dans les bois en Allemagne ou un en bord de Meuse en Hollande. J'opte pour les tulipes.
Ça fait une centaine de kms à faire dont une grosse partie sur l'autoroute. À 16h30 j'arrive au bivouac, il fait soleil et je m'installe.
Et à partir de là le ciel devient gris, le vent se lève et l'orage annoncé sur météo France rapplique. Moi qui ait déroulé le auvent pour qu'il sèche c'est foutu, je suis même tenu à mettre deux tendeurs par poteau pour qu'il tienne au vent violent qui se lève.
Je ferme les écoutilles et le bonhomme dans l'abri du 4x4 ase faire balloter par les rafales.
Je surveille le auvent qui gigote. Il tient bien. Le temps passe sous l'orage, je grignote à l'intérieur, le barbecue et le steak sont remis à demain et je regarde les péniches passer à travers les vitres embuées.
J'allume même pour faire des mots fléchés tellement le ciel est noir.
C'est maintenant vers 21h00 que ça se calme. J'ai réglé les sangles du auvent et vais aller dormir.
Le 1er juillet, Swalmen > Outrebois (France)
Je quitte les bords de Meuse avec le passage d'une grosse barge chargée de containers.
Je tire sur la Belgique qui est toute proche, et je m'y retrouve sans avoir vu la frontière.
Je fais une pause café sur l'autoroute et vois un joli vieux camion Chevrolet, aménagé en camping car arriver. C'est bien joli.
C'est aux plaques de voitures garées que je m'en suis rendu compte, sachant que je suis en zone flamande et que les panneaux et affiches me sont toujours incompréhensibles.
J'arrive un peu avant midi à Bruxelles que je traverse. Ma tablette est super sympa, elle me fait passer en centre ville.
Ça va que je ne suis pas pressé !
Je passe à côté d'un bâtiment vitré où l'architecte s'est amusé à reproduire tous les types de fenêtres à petits carreaux.
C'est pas lui qui les nettoie.
Petite pensée pour Maman quand je me retrouve à côté de la navette Domytis, de Bruxelles...
Sorti de Bruxelles je tire vers la France. Je sors de l'autoroute vers 12h30 pour trouver une friterie. Ce serait dommage de ne pas manger belge une fois.
J'en trouve une sympa dans le premier village et déguste une brochette lorraine, une fricadelle panée et une énorme portion de frites, le tout arrosé d'une bière pour 10,30€ le tout. Je revis !
Ensuite je continue en direction d’Arras où j'ai repéré un bivouac sur mon appli. Sur la route, je fais une pause recueillement dans un cimetière britannique de la guerre de 14-18. Tant de jeunes venus de partout, Indes, Canada, Australie, Ecosse etc.., qui sont morts parce qu'une poignée de dirigeants ont voulu se foutre sur la gueule. Qu'on les enferme ensembles et qu'il s’entretuent et laissent le peuple tranquille.
Bon je repars et une heure après je suis là où il devrait y avoir un bivouac, mais c'est un champ de blé. Je fais le tour et ne trouve rien qui corresponde au descriptif. Tant pis je vais en trouver un tout seul de bivouac ! Je regarde la carte et tente une bordure de rivière et de forêt à 10 kms. Raté, une chaîne barre l'entrée du chemin. Marche arrière sur 200m et nouvelle recherche. Je trouve à 7 kms une lisière de forêt au bout d'un chemin. Oui ! L'endroit est superbe, calme et ensoleillé. Au sommet d'une colline mais dans une légère cuvette. Génial.
Le 2 juillet, Outrebois > Corancez
Ce matin, de très bonne heure, j'ai entendu les grognements d'un sanglier. J’ai eu beau regarder par les fenêtres de la tente, rien. Il devait être en lisière de bois. Dommage.
Lever au soleil et petit déjeuner à l'arrière de Zita.
Puis route vers la maison. Sur le coup de 10h00, j'espère prendre un café à Beauvais, mais la route est déviée et je dois prendre un bout d'autoroute pour passer la ville. C'est plus loin dans un village que je prendrais mon breuvage.
La tablette me fait passer par St Germain en Laye et Marly le Roi. C'est bien joli mais il y a pas mal de circulation.
J'arrive à destination vers 14h00. Fin du voyage.
Au total, 7840 kms ou 2500€ de super 95 !!
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 34 autres membres